les avantages et désavantages, les pouvoirs de humains
Sweet Coffee :: TROY, Terre Secrète et Fabuleuse :: Création de personnage :: Avantages, désavantages
Page 1 sur 1
les avantages et désavantages, les pouvoirs de humains
Les AVANTAGES et les DESAVANTAGES :
Vous devez décider si votre PJ possède des qualités ou pas. Mais attention, s’il a des qualités, il a aussi forcément des défauts. Ce choix n’est pas obligatoire, cela permet simplement de donner plus de corps à votre personnage.
- Donc si vous décidez de prendre des avantages, vous devrez aussi prendre des désavantages :
1 avantage = 1 désavantage.
2 avantages = 2 désavantages.
3 avantages = 3 désavantages.
Vous ne pouvez pas prendre plus de 3 avantages et désavantages, sauf contre indication spéciale.
- Les avantages et les désavantages se déterminent sur une table allant de 1 à 100. Donc si vous décidez d’en prendre choisissez des chiffres entre 1 et 100 et communiquez les nous. Exemple si vous prenez 2 avantages, cela veut dire que vous aurez aussi 2 désavantages, donc vous devrez choisir 4 chiffres entre 1 et 100.
ATTENTION : Un avantage peut être en contradiction avec un désavantage et vice-versa. Dans ce cas-là, nous vous demanderons de choisir un autre chiffre..
- Si un avantage ou un désavantage vous octroie un bonus ou un malus dans une compétence que vous ne possédez pas, cela n’a pas d’importance, mais le jour où vous aurez appris cette compétence, les modificateurs rentreront en compte.
Les POUVOIRS des HUMAINS :
- Sur Troy, toutes les personnes de race Humaine ont un Pouvoir Magique inné. Mais le monde est ainsi fait que toutes les cultures ne développent pas ce pouvoir.
- En effet, seules les contrées sous la zone d’influence d’Eckmül ont pour habitude de développer les pouvoirs innés dès le plus jeune âge. Cela ne veut pas dire que le pouvoir n’existe pas ailleurs. En ce qui concerne les habitants du Darshan, ils n’ont jamais développé leurs pouvoirs. Ils n’en ressentent pas le besoin, tandis que pour les 77 Baronnies d’Hédulie, le problème est différent. En effet, dans ces contrées, l’utilisation des pouvoirs magiques est tout simplement considérée comme pure sorcellerie et punie par de terribles châtiments. Pour tous les autres sous-races humaines qui ne sont pas citées ici, l’utilisation des pouvoirs innés est impossible - car il n’y a pas de relais de magie. Mais si vous avez un sage sous la main dans ces pays, vous pouvez utiliser vos pouvoirs.
La zone d’Eckmül :
- Ce n’est pas à proprement parlé une région, puisqu’elle englobe tout ou une partie de plusieurs d’entre elles. C’est plutôt une délimitation culturelle. Ces contrées peuvent être très différentes les unes des autres, tant au point de vue du paysage que de l’histoire et des mentalités, mais on y trouve toujours des sages, relais de la magie, et la vie sociale y est organisée autour des pouvoirs de chacun.
Les relais de magie :
- Pour que les pouvoirs humains fonctionnent, il faut un relais de magie… Mais qu’est-ce donc, me direz vous ? Eh bien! Les relais sont des sages d’Eckmül. A l’origine, ce sont des hommes comme les autres, possédant un pouvoir. Mais leur apprentissage de Sage les dépossède de cette faculté. Il est en effet impossible de conserver l’usage de son pouvoir et de relayer la magie en même temps. Leur fonction de transmetteur du champ de magie absorbe toute l’énergie thaumaturgique des Sages. Un Sage accomplit donc un véritable don de lui-même à la société lorsqu’il décide de porter la bure. Lorsque, comme certains, il désire recouvrer la plénitude de son pouvoir, il redevient un citoyen ordinaire. Il a alors besoin de la présence d’un autre sage pour s’amuser à changer les chevaliers en crapauds, faire pousser les haricots jusqu’aux nuages - ou même faire apparaître des petits pois sous le matelas des princesses ! On a cependant vu des exceptions, et on parle encore au Conservatoire d’Eckmül d’un enseignant qui obtenait des résultats merveilleux : il avait le don de paralyser son auditoire pour la durée des cours, sans pour autant l’endormir. Il était alors fort peu chahuté par ses élèves.
ATTENTION ! Si un sage abandonne son statut de relais de magie, il ne pourra jamais y revenir.
- Quoi qu’il en soit, attention ! N’oubliez jamais la plus importante de nos règles : si vous vous éloignez de plus de quelques lieues d’un sage, vous perdez tous vos pouvoirs ! La surface d’émission de magie couverte par un sage est variable, et dépend de la puissance intrinsèque de celui-ci. On admet généralement qu’un rayon d’environ 8km est une bonne moyenne. On a connu le cas de Flutrelet-le-Pédant, qui générait un champ de magie de plus de 80km ! Hélas, il est mort à 27 ans et deux mois, sans doute épuisé par un tel exploit. Certains sages ne parviennent pas à émettre à plus de 20 mètres.
- Les accidents de terrain, reliefs montagneux, murs ou autres, n’interviennent pas, et ne perturbent en rien l’émission du champ de magie.
Si vous jouez un personnage humain issu de la zone d’influence d’Eckmüll, vous devez choisir un chiffre entre 1 et 94, pour définir votre pouvoir.
La RELIGION au DARSHAN :
- Comme vous le savez sûrement, les Darshanides n’ont pas de pouvoirs. Leur potentiel magique s’exprime de manière tout à fait originale : en créant des dieux. Au fil du temps, la foi des habitants de l’Empire millénaire a suffit à donner vie à des multitudes de divinités, qui représentent chacune des aspects de leur vie. Ces êtres magiques et tout-puissants vivent retirés au sommet du Mont-Laïshttan, dans un palais aussi immense qu’architecturalement improbable. Depuis leur luxueuse retraite, ils veillent sur la destinée de ceux qui croient en eux. Tant qu’ils croient. Car si plus personne n’a foi en un dieu, celui-ci cesse d’exister (les dieux Darshanides sont innombrables. En réalité, leur nombre varie chaque jour : si on se met à croire en lui, un nouveau dieu commence à exister. S’il perd ses derniers adeptes, un vieux dieu meurt). Avec cette menace au-dessus de leur auréole, on comprend aisément que les dieux du Darshan fassent tout ce qu’ils peuvent pour manifester leur intérêt envers leurs fidèles. Oracles, apparitions, transformation de l’eau en alcool de riz et multiplication des bols de nouilles sont monnaie courante dans les campagnes darshanides.
Le palais des dieux :
- Notule: dans plusieurs des paragraphes suivants, nous avons utilisé le texte de la merveilleuse causerie que nous prodigua le sage Flourche Verboxile devant un amphithéâtre conquis. Flourche est l'un des grands spécialistes mondiaux du Darshan et plus particulièrement du Palais des Dieux. À vrai dire, il est à peu près le seul à s'intéresser à la question. Je me flatte d'avoir moi-même fait partie de l'assistance, et j'ai bien rigolé.
- Mes amis, je vous remercie d'être là si nombreux aujourd'hui. Je sais que vous êtes venus, non pas dans l'espoir de me voir déraper ou perdre la raison, comme il a pu m'arriver par le passé, mais bien dans le but de vous cultiver. Seul le savoir compte, et c'est bien de le savoir, sachons-le. Euh... Enfin, bon. Le Palais des Dieux va constituer le thème principal de notre étude du jour, ce qui devrait nous occuper une bonne semaine. En effet, cet endroit merveilleux est le haut lieu de multiples paradoxes amusants. On ignore, par exemple, si ses murs, son architecture démentielle, sont authentiquement réels ou non! Je m'explique: ont-ils été bâtis par la main de l'homme, ou par sa pensée? Le palais est-il, comme les dieux, dépendant de la foi qu'on lui porte? Les murs, les tours, les grandes salles et les multiples escaliers cesseraient-ils d'exister en cas d'athéisme galopant? C'est un mystère non résolu. Toutes les informations que je possède à ce jour me viennent de quelques esclaves évadés du palais, et il m'est difficile de déterminer jusqu'à quel point leur témoignage est fiable. D'autant que certains boivent, et que d'autres ont un accent épouvantable. Enfin, faisons semblant de croire ces pauvres bougres et écoutons ce qu'ils ont à nous dire!
C’est haut et c’est froid :
- Le Palais des Dieux est situé au sommet du mont Laïsthan, dans les chaînes enneigées du Haut-Darshan. En règle générale, les humains qui s'y aventurent n'en reviennent jamais : ils sont tout simplement gardés comme serviteurs. Et on leur demande de croire encore plus fort que les autres, histoire de rassurer certains dieux mineurs! Ceci dit, il est assez facile de croire à un type, enfin, une créature pleine de dents et de griffes, qui vous regarde à moins d'une coudée de ses petits yeux reptiliens. Généralement, non seulement on y croit, mais en plus on s'esquive pour lui laisser le passage. Parmi tous les humains qui servent au Palais des Dieux, quelques-uns tentent régulièrement de rejoindre les plaines pour échapper aux risques du métier d'esclave. N'oublions pas que certains dieux sont anthropophages, et que la plupart des humains ont horreur de servir de nourriture. Même à des dieux. Je me souviens par exemple de l'histoire de Bourbouget, le trappeur. Ce brave homme traquait le Klipüet à fourrure argentée à la limite du col de Chïmz, lorsqu'il tomba en arrêt devant des traces fantastiques. Devant lui, dans la neige, se découpaient les larges empreintes caractéristiques d'un Ouiiltry Dcheriitt, monstre rarissime, presque légendaire, dont le foie à lui seul est un trésor inestimable. En effet, un foie d'Ouâltry, correctement séché et pilé, donne deux à trois livres d'une poudre miraculeuse dont chaque gramme est vendu l'équivalent d'un an de salaire d'une prostituée douée. Selon les apothicaires, la prise d'une pincée de cette poudre, délayée dans un fond de lait de dragonne, permet d'effacer sur un organisme même très atteint, les ravages causés par des années d'abus d'alcool. Inutile de dire que toute la noblesse darshanide a régulièrement recours à une petite cure, et que personnellement je suis acheteur de toute quantité que quiconque pourra me fournir. Mais refermons cet aparté et revenons à notre bon Bourbouget. Face aux traces d'Ouâltry, le brave trappeur imagina sa fortune faite, et il se lança immédiatement à la poursuite de la bête. Durant plusieurs jours et plusieurs nuits il ne dormit point, suivant pas à pas les empreintes miraculeuses. Hélas, le sixième jour, alors qu'il venait de trouver un petit tas d'excréments encore fumants, une terrible tempête de neige enveloppa les sommets. Bourbouget dut se terrer sous une corniche. Lorsqu'il put en émerger plusieurs heures plus tard, les traces avaient été recouvertes. Mais surtout, le trappeur réalisa qu'il avait suivi le monstre sans se préoccuper de marquer son chemin, et qu'il était perdu, loin de ses territoires de chasse habituels. Un vent vif et glacé chassait petit à petit nuages et brumes, et aucun des sommets qui se découvraient n'avait quoi que ce soit de familier. Une écharpe de brouillard arrachée à la montagne, révéla tout à coup un incroyable spectacle: un fatras impensable de bâtiments colorés, de dômes, de tours, de colonnades et de ponts franchissant des abîmes. Un instant, Bourbouget se demanda s'il avait poussé, sans s'en rendre compte, jusqu'aux monastères perchés d'Oxbère. Mais non, les monastères étaient beaucoup plus au nord. II n'y avait, hélas, qu'une possibilité : il était au Palais des Dieux. Frigorifié et affamé, le trappeur dut se résoudre à venir frapper au lourd vantail. Une vieille femme lui ouvrit et une heure plus tard, il portait la livrée rose et safran des serviteurs de Shlikah, déesse des plaisirs. Deux jours plus tard, il était enthousiasmé par son nouveau travail, il trouvait ça fantastique. Après une semaine, il ressentit quelques signes de lassitude. Dès la fin du premier mois, il était totalement épuisé et commençait à comprendre que sa vie était en jeu. II résolut donc de s'évader, avec quelques esclaves personnels de Swoög, dieu des trolls, qui ne tenaient pas non plus à s'éterniser dans les lieux... Pour des raisons que l'on comprend. Une nuit, le petit groupe se faufila par la poterne sud, chacun muni d'un long plat métallique destiné à servir les bretzels géants. Sitôt parvenus à l'extérieur, ils grimpèrent par deux dans les plats et laissèrent ces luges improvisées dévaler les pentes du mont Laïsthan. En quelques minutes, ils avaient mis plusieurs lieues entre eux et les dieux endormis. Mais, au détour d'un rocher, la luge de Bourbouget percuta une masse informe qui stoppa net sa progression. Son compagnon fut éjecté par delà la falaise, alors que le trappeur se retrouvait tout l'avant du corps planté dans la neige, les pieds battant l'air. Cet accident fut la providence pour Bourbouget. En effet, les autres fuyards étaient attendus au fond la vallée par Swoög, qui, gueule ouverte, les laissa s'enfourner en ses crocs puis recracha les plats à bretzels avant de rentrer dormir.
Bourbouget, lui, passa inaperçu. II lui fallut plusieurs minutes pour se dégager de sa gangue neigeuse, puis il se crut gravement blessé. En effet, les reflets de la lune révélaient sur la neige une longue traînée sanglante. Pourtant, il n'avait mal nulle part. Ce sang était de celui d'un autre. II réalisa petit à petit que la masse qu'il avait heurtée n'était pas un rocher, mais quelque chose de beaucoup plus mou. Un corps. Celui d'un Ouâltry Dcherätt, un mâle adulte d'une belle taille que le plateau métallique avait proprement décapité. Remerciant les dieux pour cette chance, et aussi paradoxal que cela puisse sembler, il se mit à éviscérer l'animal, jusqu'à en extraire un foie de plus de vingt livres! Deux semaines plus tard, nourri de la viande du Ouâltry, portant son foie gelé sur le dos, Bourbouget regagnait la ville de Khore. II se fit un peu arnaquer sur la vente du foie miraculeux, mais il devint tout même un homme riche. C'est son témoignage direct que j'ai recueilli d'un proche qui avait bien connu le petit-fils d'une de ses maîtresses qui nous permet de mieux connaître et comprendre la vie quotidienne des dieux du Darshan.
Vous devez décider si votre PJ possède des qualités ou pas. Mais attention, s’il a des qualités, il a aussi forcément des défauts. Ce choix n’est pas obligatoire, cela permet simplement de donner plus de corps à votre personnage.
- Donc si vous décidez de prendre des avantages, vous devrez aussi prendre des désavantages :
1 avantage = 1 désavantage.
2 avantages = 2 désavantages.
3 avantages = 3 désavantages.
Vous ne pouvez pas prendre plus de 3 avantages et désavantages, sauf contre indication spéciale.
- Les avantages et les désavantages se déterminent sur une table allant de 1 à 100. Donc si vous décidez d’en prendre choisissez des chiffres entre 1 et 100 et communiquez les nous. Exemple si vous prenez 2 avantages, cela veut dire que vous aurez aussi 2 désavantages, donc vous devrez choisir 4 chiffres entre 1 et 100.
ATTENTION : Un avantage peut être en contradiction avec un désavantage et vice-versa. Dans ce cas-là, nous vous demanderons de choisir un autre chiffre..
- Si un avantage ou un désavantage vous octroie un bonus ou un malus dans une compétence que vous ne possédez pas, cela n’a pas d’importance, mais le jour où vous aurez appris cette compétence, les modificateurs rentreront en compte.
Les POUVOIRS des HUMAINS :
- Sur Troy, toutes les personnes de race Humaine ont un Pouvoir Magique inné. Mais le monde est ainsi fait que toutes les cultures ne développent pas ce pouvoir.
- En effet, seules les contrées sous la zone d’influence d’Eckmül ont pour habitude de développer les pouvoirs innés dès le plus jeune âge. Cela ne veut pas dire que le pouvoir n’existe pas ailleurs. En ce qui concerne les habitants du Darshan, ils n’ont jamais développé leurs pouvoirs. Ils n’en ressentent pas le besoin, tandis que pour les 77 Baronnies d’Hédulie, le problème est différent. En effet, dans ces contrées, l’utilisation des pouvoirs magiques est tout simplement considérée comme pure sorcellerie et punie par de terribles châtiments. Pour tous les autres sous-races humaines qui ne sont pas citées ici, l’utilisation des pouvoirs innés est impossible - car il n’y a pas de relais de magie. Mais si vous avez un sage sous la main dans ces pays, vous pouvez utiliser vos pouvoirs.
La zone d’Eckmül :
- Ce n’est pas à proprement parlé une région, puisqu’elle englobe tout ou une partie de plusieurs d’entre elles. C’est plutôt une délimitation culturelle. Ces contrées peuvent être très différentes les unes des autres, tant au point de vue du paysage que de l’histoire et des mentalités, mais on y trouve toujours des sages, relais de la magie, et la vie sociale y est organisée autour des pouvoirs de chacun.
Les relais de magie :
- Pour que les pouvoirs humains fonctionnent, il faut un relais de magie… Mais qu’est-ce donc, me direz vous ? Eh bien! Les relais sont des sages d’Eckmül. A l’origine, ce sont des hommes comme les autres, possédant un pouvoir. Mais leur apprentissage de Sage les dépossède de cette faculté. Il est en effet impossible de conserver l’usage de son pouvoir et de relayer la magie en même temps. Leur fonction de transmetteur du champ de magie absorbe toute l’énergie thaumaturgique des Sages. Un Sage accomplit donc un véritable don de lui-même à la société lorsqu’il décide de porter la bure. Lorsque, comme certains, il désire recouvrer la plénitude de son pouvoir, il redevient un citoyen ordinaire. Il a alors besoin de la présence d’un autre sage pour s’amuser à changer les chevaliers en crapauds, faire pousser les haricots jusqu’aux nuages - ou même faire apparaître des petits pois sous le matelas des princesses ! On a cependant vu des exceptions, et on parle encore au Conservatoire d’Eckmül d’un enseignant qui obtenait des résultats merveilleux : il avait le don de paralyser son auditoire pour la durée des cours, sans pour autant l’endormir. Il était alors fort peu chahuté par ses élèves.
ATTENTION ! Si un sage abandonne son statut de relais de magie, il ne pourra jamais y revenir.
- Quoi qu’il en soit, attention ! N’oubliez jamais la plus importante de nos règles : si vous vous éloignez de plus de quelques lieues d’un sage, vous perdez tous vos pouvoirs ! La surface d’émission de magie couverte par un sage est variable, et dépend de la puissance intrinsèque de celui-ci. On admet généralement qu’un rayon d’environ 8km est une bonne moyenne. On a connu le cas de Flutrelet-le-Pédant, qui générait un champ de magie de plus de 80km ! Hélas, il est mort à 27 ans et deux mois, sans doute épuisé par un tel exploit. Certains sages ne parviennent pas à émettre à plus de 20 mètres.
- Les accidents de terrain, reliefs montagneux, murs ou autres, n’interviennent pas, et ne perturbent en rien l’émission du champ de magie.
Si vous jouez un personnage humain issu de la zone d’influence d’Eckmüll, vous devez choisir un chiffre entre 1 et 94, pour définir votre pouvoir.
La RELIGION au DARSHAN :
- Comme vous le savez sûrement, les Darshanides n’ont pas de pouvoirs. Leur potentiel magique s’exprime de manière tout à fait originale : en créant des dieux. Au fil du temps, la foi des habitants de l’Empire millénaire a suffit à donner vie à des multitudes de divinités, qui représentent chacune des aspects de leur vie. Ces êtres magiques et tout-puissants vivent retirés au sommet du Mont-Laïshttan, dans un palais aussi immense qu’architecturalement improbable. Depuis leur luxueuse retraite, ils veillent sur la destinée de ceux qui croient en eux. Tant qu’ils croient. Car si plus personne n’a foi en un dieu, celui-ci cesse d’exister (les dieux Darshanides sont innombrables. En réalité, leur nombre varie chaque jour : si on se met à croire en lui, un nouveau dieu commence à exister. S’il perd ses derniers adeptes, un vieux dieu meurt). Avec cette menace au-dessus de leur auréole, on comprend aisément que les dieux du Darshan fassent tout ce qu’ils peuvent pour manifester leur intérêt envers leurs fidèles. Oracles, apparitions, transformation de l’eau en alcool de riz et multiplication des bols de nouilles sont monnaie courante dans les campagnes darshanides.
Le palais des dieux :
- Notule: dans plusieurs des paragraphes suivants, nous avons utilisé le texte de la merveilleuse causerie que nous prodigua le sage Flourche Verboxile devant un amphithéâtre conquis. Flourche est l'un des grands spécialistes mondiaux du Darshan et plus particulièrement du Palais des Dieux. À vrai dire, il est à peu près le seul à s'intéresser à la question. Je me flatte d'avoir moi-même fait partie de l'assistance, et j'ai bien rigolé.
- Mes amis, je vous remercie d'être là si nombreux aujourd'hui. Je sais que vous êtes venus, non pas dans l'espoir de me voir déraper ou perdre la raison, comme il a pu m'arriver par le passé, mais bien dans le but de vous cultiver. Seul le savoir compte, et c'est bien de le savoir, sachons-le. Euh... Enfin, bon. Le Palais des Dieux va constituer le thème principal de notre étude du jour, ce qui devrait nous occuper une bonne semaine. En effet, cet endroit merveilleux est le haut lieu de multiples paradoxes amusants. On ignore, par exemple, si ses murs, son architecture démentielle, sont authentiquement réels ou non! Je m'explique: ont-ils été bâtis par la main de l'homme, ou par sa pensée? Le palais est-il, comme les dieux, dépendant de la foi qu'on lui porte? Les murs, les tours, les grandes salles et les multiples escaliers cesseraient-ils d'exister en cas d'athéisme galopant? C'est un mystère non résolu. Toutes les informations que je possède à ce jour me viennent de quelques esclaves évadés du palais, et il m'est difficile de déterminer jusqu'à quel point leur témoignage est fiable. D'autant que certains boivent, et que d'autres ont un accent épouvantable. Enfin, faisons semblant de croire ces pauvres bougres et écoutons ce qu'ils ont à nous dire!
C’est haut et c’est froid :
- Le Palais des Dieux est situé au sommet du mont Laïsthan, dans les chaînes enneigées du Haut-Darshan. En règle générale, les humains qui s'y aventurent n'en reviennent jamais : ils sont tout simplement gardés comme serviteurs. Et on leur demande de croire encore plus fort que les autres, histoire de rassurer certains dieux mineurs! Ceci dit, il est assez facile de croire à un type, enfin, une créature pleine de dents et de griffes, qui vous regarde à moins d'une coudée de ses petits yeux reptiliens. Généralement, non seulement on y croit, mais en plus on s'esquive pour lui laisser le passage. Parmi tous les humains qui servent au Palais des Dieux, quelques-uns tentent régulièrement de rejoindre les plaines pour échapper aux risques du métier d'esclave. N'oublions pas que certains dieux sont anthropophages, et que la plupart des humains ont horreur de servir de nourriture. Même à des dieux. Je me souviens par exemple de l'histoire de Bourbouget, le trappeur. Ce brave homme traquait le Klipüet à fourrure argentée à la limite du col de Chïmz, lorsqu'il tomba en arrêt devant des traces fantastiques. Devant lui, dans la neige, se découpaient les larges empreintes caractéristiques d'un Ouiiltry Dcheriitt, monstre rarissime, presque légendaire, dont le foie à lui seul est un trésor inestimable. En effet, un foie d'Ouâltry, correctement séché et pilé, donne deux à trois livres d'une poudre miraculeuse dont chaque gramme est vendu l'équivalent d'un an de salaire d'une prostituée douée. Selon les apothicaires, la prise d'une pincée de cette poudre, délayée dans un fond de lait de dragonne, permet d'effacer sur un organisme même très atteint, les ravages causés par des années d'abus d'alcool. Inutile de dire que toute la noblesse darshanide a régulièrement recours à une petite cure, et que personnellement je suis acheteur de toute quantité que quiconque pourra me fournir. Mais refermons cet aparté et revenons à notre bon Bourbouget. Face aux traces d'Ouâltry, le brave trappeur imagina sa fortune faite, et il se lança immédiatement à la poursuite de la bête. Durant plusieurs jours et plusieurs nuits il ne dormit point, suivant pas à pas les empreintes miraculeuses. Hélas, le sixième jour, alors qu'il venait de trouver un petit tas d'excréments encore fumants, une terrible tempête de neige enveloppa les sommets. Bourbouget dut se terrer sous une corniche. Lorsqu'il put en émerger plusieurs heures plus tard, les traces avaient été recouvertes. Mais surtout, le trappeur réalisa qu'il avait suivi le monstre sans se préoccuper de marquer son chemin, et qu'il était perdu, loin de ses territoires de chasse habituels. Un vent vif et glacé chassait petit à petit nuages et brumes, et aucun des sommets qui se découvraient n'avait quoi que ce soit de familier. Une écharpe de brouillard arrachée à la montagne, révéla tout à coup un incroyable spectacle: un fatras impensable de bâtiments colorés, de dômes, de tours, de colonnades et de ponts franchissant des abîmes. Un instant, Bourbouget se demanda s'il avait poussé, sans s'en rendre compte, jusqu'aux monastères perchés d'Oxbère. Mais non, les monastères étaient beaucoup plus au nord. II n'y avait, hélas, qu'une possibilité : il était au Palais des Dieux. Frigorifié et affamé, le trappeur dut se résoudre à venir frapper au lourd vantail. Une vieille femme lui ouvrit et une heure plus tard, il portait la livrée rose et safran des serviteurs de Shlikah, déesse des plaisirs. Deux jours plus tard, il était enthousiasmé par son nouveau travail, il trouvait ça fantastique. Après une semaine, il ressentit quelques signes de lassitude. Dès la fin du premier mois, il était totalement épuisé et commençait à comprendre que sa vie était en jeu. II résolut donc de s'évader, avec quelques esclaves personnels de Swoög, dieu des trolls, qui ne tenaient pas non plus à s'éterniser dans les lieux... Pour des raisons que l'on comprend. Une nuit, le petit groupe se faufila par la poterne sud, chacun muni d'un long plat métallique destiné à servir les bretzels géants. Sitôt parvenus à l'extérieur, ils grimpèrent par deux dans les plats et laissèrent ces luges improvisées dévaler les pentes du mont Laïsthan. En quelques minutes, ils avaient mis plusieurs lieues entre eux et les dieux endormis. Mais, au détour d'un rocher, la luge de Bourbouget percuta une masse informe qui stoppa net sa progression. Son compagnon fut éjecté par delà la falaise, alors que le trappeur se retrouvait tout l'avant du corps planté dans la neige, les pieds battant l'air. Cet accident fut la providence pour Bourbouget. En effet, les autres fuyards étaient attendus au fond la vallée par Swoög, qui, gueule ouverte, les laissa s'enfourner en ses crocs puis recracha les plats à bretzels avant de rentrer dormir.
Bourbouget, lui, passa inaperçu. II lui fallut plusieurs minutes pour se dégager de sa gangue neigeuse, puis il se crut gravement blessé. En effet, les reflets de la lune révélaient sur la neige une longue traînée sanglante. Pourtant, il n'avait mal nulle part. Ce sang était de celui d'un autre. II réalisa petit à petit que la masse qu'il avait heurtée n'était pas un rocher, mais quelque chose de beaucoup plus mou. Un corps. Celui d'un Ouâltry Dcherätt, un mâle adulte d'une belle taille que le plateau métallique avait proprement décapité. Remerciant les dieux pour cette chance, et aussi paradoxal que cela puisse sembler, il se mit à éviscérer l'animal, jusqu'à en extraire un foie de plus de vingt livres! Deux semaines plus tard, nourri de la viande du Ouâltry, portant son foie gelé sur le dos, Bourbouget regagnait la ville de Khore. II se fit un peu arnaquer sur la vente du foie miraculeux, mais il devint tout même un homme riche. C'est son témoignage direct que j'ai recueilli d'un proche qui avait bien connu le petit-fils d'une de ses maîtresses qui nous permet de mieux connaître et comprendre la vie quotidienne des dieux du Darshan.
Sujets similaires
» Les avantages et désavantages 17
» Les Avantages et désavantages 31
» Les Avantages et désavantages 2
» Les avantages et désavantages 18
» Les Avantages et désavantages 32
» Les Avantages et désavantages 31
» Les Avantages et désavantages 2
» Les avantages et désavantages 18
» Les Avantages et désavantages 32
Sweet Coffee :: TROY, Terre Secrète et Fabuleuse :: Création de personnage :: Avantages, désavantages
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum