Le codex angélique
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Le codex angélique
Chronique BD Gest' [Codex Angélique (Le) 1. Izaël]
Alors que les rues résonnent encore des hurlements de la dix-septième victime d’un meurtrier sanguinaire, un jeune homme de bonne famille, taciturne et solitaire, entre une fois de plus dans la boutique d’un bouquiniste spécialisé dans les livres anciens. Quoi de plus étrange, dans le Paris de la Belle Époque, que cet intérêt pour les sciences occultes dont regorgent les volumes qu’il achète à prix d’or ? Mais le jeune homme s’en fiche. Il fait des courses. Pour son oncle, scientifique génial mais acariâtre, penché depuis des années sur le corps cryogénisé de la mère du héros, qu’il tente de ressusciter de manière toujours plus incongrue. Jusqu’au jour où le savant fou se voit obligé de passer à l’étape suivante, aidé en cela par le mystérieux Codex Angélique que lui a enfin amené son neveu, après des années de recherches…
Œuvre inaugurale d’un duo inconnu du public, Le codex angélique met de nombreuses qualités de son côté : le graphisme, sombre et séduisant, fait preuve d’une maturité de style étonnante pour un premier album, et plonge le lecteur dans un univers glauque et feutré, zébré par des séquences d’action percutantes. Si une évolution est visible entre le début et la fin de ce tome, ce n’est jamais préjudiciable, l’ensemble conservant une unité réelle sur toutes les planches.
Les dialogues sont l’autre point fort de ce livre, truculents, argotiques, pleins de vie, ils servent une histoire menée avec vigueur, malgré quelques passages un peu lents. La narration s’offre le luxe d’un réel mélange des genres, entre enquête policière, ésotérisme et recherches scientifiques. L’ambiance flirte avec le gothique et l’Angleterre victorienne, quelque part entre Lovecraft et Sherlock Holmes, le tout reversé sur les pavés parisiens. Cette étrange mixture peut séduire autant que dérouter, d’autant que, dans les trois quarts du volume, aucun style ne prend le pas sur les autres, donnant l’impression de naviguer sans carcans, au gré des envies et idées du scénariste.
La fin, elle, balaie toutes les certitudes, et surprend à tel point qu’il est difficile de présager de la suite de cette histoire… Le tome 2 apportera les réponses aux nombreuses questions soulevées dans ces dernières pages. Espérons-le.
Alors que les rues résonnent encore des hurlements de la dix-septième victime d’un meurtrier sanguinaire, un jeune homme de bonne famille, taciturne et solitaire, entre une fois de plus dans la boutique d’un bouquiniste spécialisé dans les livres anciens. Quoi de plus étrange, dans le Paris de la Belle Époque, que cet intérêt pour les sciences occultes dont regorgent les volumes qu’il achète à prix d’or ? Mais le jeune homme s’en fiche. Il fait des courses. Pour son oncle, scientifique génial mais acariâtre, penché depuis des années sur le corps cryogénisé de la mère du héros, qu’il tente de ressusciter de manière toujours plus incongrue. Jusqu’au jour où le savant fou se voit obligé de passer à l’étape suivante, aidé en cela par le mystérieux Codex Angélique que lui a enfin amené son neveu, après des années de recherches…
Œuvre inaugurale d’un duo inconnu du public, Le codex angélique met de nombreuses qualités de son côté : le graphisme, sombre et séduisant, fait preuve d’une maturité de style étonnante pour un premier album, et plonge le lecteur dans un univers glauque et feutré, zébré par des séquences d’action percutantes. Si une évolution est visible entre le début et la fin de ce tome, ce n’est jamais préjudiciable, l’ensemble conservant une unité réelle sur toutes les planches.
Les dialogues sont l’autre point fort de ce livre, truculents, argotiques, pleins de vie, ils servent une histoire menée avec vigueur, malgré quelques passages un peu lents. La narration s’offre le luxe d’un réel mélange des genres, entre enquête policière, ésotérisme et recherches scientifiques. L’ambiance flirte avec le gothique et l’Angleterre victorienne, quelque part entre Lovecraft et Sherlock Holmes, le tout reversé sur les pavés parisiens. Cette étrange mixture peut séduire autant que dérouter, d’autant que, dans les trois quarts du volume, aucun style ne prend le pas sur les autres, donnant l’impression de naviguer sans carcans, au gré des envies et idées du scénariste.
La fin, elle, balaie toutes les certitudes, et surprend à tel point qu’il est difficile de présager de la suite de cette histoire… Le tome 2 apportera les réponses aux nombreuses questions soulevées dans ces dernières pages. Espérons-le.
Re: Le codex angélique
A lire, seule, la nuit, avec très peu de lumière (une bougie devrait suffire) à côté d'un cimetière, avec un chat noir qui passe ..... le tout sent trembler
Gimi- Modératrice
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