Copenhague/Accord à minima
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Copenhague/Accord à minima
L'accord trouvé, "insuffisant, servira de base à une action mondiale contre le réchauffement climatique dans le futur"
C'est ce qu'a indiqué vendredi le président américain, Barack Obama. Il a précisé que chaque pays formulerait ses objectifs propres en matière d'émission de gaz à effet de serre.
Nicolas Sarkozy a indiqué qu'une autre confèrence aurait lieu dans six mois.
Le président américain a averti qu'un accord légalement contraignant sera "très difficile" et prendra du temps.
Le prix Nobel de la Paix 2009 a dit aux journalistes qu'il quitterait la capitale danoise avant le vote final de la conférence climat.
Dans le projet de déclaration, les Etat-Unis prometent 3,6 mds de dolars d'aide d'ici 2012.
C'est un groupe restreint de présidents et de chefs d'Etats ainsiq que de grands reponsasables européens, auquel s'est joint un peu plus tard Barack Obama qui a mis au point le projet de déclaration du sommet de Copenhague.
Alors que le Russe Medvedev et le Brésilien Lula ont quitté le sommet dans la soirée, auparavant dans l'après-midi, le président américain avait appelé à conclure un "accord, même imparfait".
L'objectif est de trouver un accord politique en forme de "chapeau politique" qui servirait d'introduction aux deux textes de l'accord proprement dit, négociés sous l'égide de l'ONU. Ainsi, "l'accord de Copenhague" comporterait trois textes distincts.
Les pourparlers coincent sur la répartition des efforts
Depuis dix jours, les pourparlers coincent sur la répartition des efforts, tant financiers qu'en termes d'engagements sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre. L'affrontement oppose notamment les Etats-Unis et la Chine, tandis que les pays en développement soupçonnent en permanence les "grands" de vouloir les marginaliser.
Se disant "préoccupée par l'absence de progrès", l'Union européenne a semblé renvoyer les deux plus grands pollueurs de la planète dos-à-dos en appelant chacun à aller "de toute urgence jusqu'à l'extrême limite de leur flexibilité".
L'objectif de limiter la hausse à 2 degrés loin d'être atteint
L'addition des promesses d'engagement de réduction de gaz à effet de serre faites à ce jour par les différents pays conduirait à une hausse de la température moyenne de la planète de 3 degrés, bien au-delà de l'objectif souhaité des 2 degrés, selon une note confidentielle des Nations unies rassemblant les promesses des différents pays, dont l'AFP a obtenu une copie.
Pour rester sous la barre des deux degrés, les scientifiques estiment qu'il faut diviser au moins par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 (par rapport à 1990). Un objectif qui impose une réaction très rapide. "A cause de l'inertie des systèmes, on ne pourra jamais arriver à cette division par deux (en 2050) si le pic des émissions n'est pas derrière nous en 2020", rappelle le climatologue français Jean Jouzel, vice-président du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC).
C'est ce qu'a indiqué vendredi le président américain, Barack Obama. Il a précisé que chaque pays formulerait ses objectifs propres en matière d'émission de gaz à effet de serre.
Nicolas Sarkozy a indiqué qu'une autre confèrence aurait lieu dans six mois.
Le président américain a averti qu'un accord légalement contraignant sera "très difficile" et prendra du temps.
Le prix Nobel de la Paix 2009 a dit aux journalistes qu'il quitterait la capitale danoise avant le vote final de la conférence climat.
Dans le projet de déclaration, les Etat-Unis prometent 3,6 mds de dolars d'aide d'ici 2012.
C'est un groupe restreint de présidents et de chefs d'Etats ainsiq que de grands reponsasables européens, auquel s'est joint un peu plus tard Barack Obama qui a mis au point le projet de déclaration du sommet de Copenhague.
Alors que le Russe Medvedev et le Brésilien Lula ont quitté le sommet dans la soirée, auparavant dans l'après-midi, le président américain avait appelé à conclure un "accord, même imparfait".
L'objectif est de trouver un accord politique en forme de "chapeau politique" qui servirait d'introduction aux deux textes de l'accord proprement dit, négociés sous l'égide de l'ONU. Ainsi, "l'accord de Copenhague" comporterait trois textes distincts.
Les pourparlers coincent sur la répartition des efforts
Depuis dix jours, les pourparlers coincent sur la répartition des efforts, tant financiers qu'en termes d'engagements sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre. L'affrontement oppose notamment les Etats-Unis et la Chine, tandis que les pays en développement soupçonnent en permanence les "grands" de vouloir les marginaliser.
Se disant "préoccupée par l'absence de progrès", l'Union européenne a semblé renvoyer les deux plus grands pollueurs de la planète dos-à-dos en appelant chacun à aller "de toute urgence jusqu'à l'extrême limite de leur flexibilité".
L'objectif de limiter la hausse à 2 degrés loin d'être atteint
L'addition des promesses d'engagement de réduction de gaz à effet de serre faites à ce jour par les différents pays conduirait à une hausse de la température moyenne de la planète de 3 degrés, bien au-delà de l'objectif souhaité des 2 degrés, selon une note confidentielle des Nations unies rassemblant les promesses des différents pays, dont l'AFP a obtenu une copie.
Pour rester sous la barre des deux degrés, les scientifiques estiment qu'il faut diviser au moins par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 (par rapport à 1990). Un objectif qui impose une réaction très rapide. "A cause de l'inertie des systèmes, on ne pourra jamais arriver à cette division par deux (en 2050) si le pic des émissions n'est pas derrière nous en 2020", rappelle le climatologue français Jean Jouzel, vice-président du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC).
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