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Football : c'est la crise chez les Crocos !

Un mois tout juste ! Arrivé à Nîmes Olympique le 4 octobre dernier, pour remplacer Régis Brouard, écarté alors que son équipe n'était qu'à trois points du trio de tête, l'entraîneur Laurent Fournier a jeté l'éponge, hier. La défaite concédée par les Crocos samedi à Sannois (2-0), dans la foulée de l'élimination aux Costières en Coupe de France face à Croix-de-Savoie (1-0), aura été la goutte qui fait déborder le vase.
L'ancien Parisien qui n'avait pas caché sa lassitude après ces piètres performances, se demandant si son message passait, a donc abandonné après sept matches de championnat à la tête de l'équipe croco. Son bilan : une victoire, trois nuls, trois défaites et, désormais, une douzième place au classement à sept points de la troisième place, synonyme de montée en Ligue 2, l'ambition gardoise depuis la descente en National, voilà six ans déjà... Dans le communiqué envoyé hier en milieu de soirée, il est écrit que c'est « d'un commun accord et dans l'intérêt du club » que le président Jean-Louis Gazeau et Laurent Fournier « ont décidé de mettre un terme à leur collaboration » . Précision qui a son importance, quand on sait que Régis Brouard conteste auprès des prud'hommes son licenciement pour faute grave, Laurent Fournier, qui avait pourtant obtenu deux renforts depuis son arrivée (Ichalalène et Benyachou), s'en va en n'ayant « sollicité aucune indemnité » .
Pour remplacer l'international parisien, il a été fait appel à Jean-Luc Vannuchi, entraîneur de la CFA2, croco depuis deux ans et demi. Il prendra le groupe nîmois en main ce matin. Charge à lui de le préparer à gagner les deux matches à domicile restant à disputer d'ici la trêve, devant Villemomble et Pau. « Combat, envie et détermination, cela fait huit ans que je suis à Nîmes (NDLR : il a été joueur quatre saisons durant), ce sont des notions immuables qui collent au club croco et que je vais essayer de transmettre » , a-t-il lâché hier soir à Midi Libre .
Laurent Fournier s'en va. Et ce n'est pas tout ! Le président Jean-Louis Gazeau, qui avait racheté pour 450 000 € le club à Michel Coencas en novembre 2002, a officiellement annoncé hier que lui aussi voulait passer la main et qu'il engageait des démarches auprès « d'éventuels investisseurs » . Vous avez dit crise ?