Le PSG sort la tête de l'eau

Le Paris-Saint-Germain s'est imposé 1-0 face à Strasbourg en match décalé de la 31e journée de L1.
Heureux vainqueurs de la Coupe de la Ligue samedi face à Lens, les Parisiens ont bien su profiter de cette dynamique pour dominer un concurrent direct au maintien. A 7 journées de la fin, ce court succès (acquis grâce à un but de Diané 73e) permet au club de la capitale de s'extirper temporairement de la zone rouge (de la 19e à la 17e place).


Paris domine
Comme face à Lens, le Paris Saint-Germain essayait de mettre du rythme d'entrée de jeu. Les hommes de Paul Le Guen se procuraient la première occasion: Bourillon déviait le ballon sur un coup franc excentré de Rothen qui terminait dans la niche de Cassard (10e). Au quart d'heure de jeu, Pauleta déviait dans la cage un centre de tendu de Rothen mais l'arbitre refusait le but pour un hors-jeu plus que limite de l'attaquant portugais.

Dans la foulée, une belle contre-attaque Renteria-Gameiro-Mouloungui se concluait par un tir hors cadre du numéro 11 alsacien (18e). Malgré l'ambiance un peu particulière (le Parc était loin d'avoir fait le plein) et la pelouse glissante, les deux formations tentaient de créer afin de déstabiliser l'adversaire. Pau après, Landreau sauvait Paris en s'envolant parfaitement sur une magnifique tête pleine lucarne de Gameiro consécutive à un centre précis de Ducrocq, l'ancien parisien.

Le PSG dominait territorialement mais sans trop inquiéter Cassard même si un tir contré de Rothen s'achevait dans le petit filet strasbourgeois (31e). Le premier carton survenait à la 34e minute, Bellaïd ayant séché Pauleta. Sur l'action qui suivait, Johansen sauvait sur sa ligne une tête piquée de Zoumana Camara. Les Parisiens poussaient, le Racing pliait mais ne rompait pas. Clément Chantôme voyait ensuite sa tête dévié par Dos Santos et Landreau sortait ensuite un tir puissant de Lacour qui filait à ras de son poteau gauche. La partie était alerte et chaque équipe tentait sa chance. Juste avant la pause, Pauleta reprenait un corner de Rothen de la tête mais Cassard sauvait les siens d'une belle parade. Les deux équipes regagnaient la pause sur ce score de parité (0-0).


Strasbourg cède
Dès l'entame de la seconde période, Strasbourg met la pression et Mouloungui voit son centre-tir puissant dévié par un vigilant Landreau. Plus fatigués qu'en première mi-temps, les Parisiens s'essaient alors à des attaques plus directes mais la qualité du jeu s'en ressent. Les joueurs de Jean-Marc Furlan résistaient tant bien que mal et plutôt bien d'ailleurs.

A l'heure de jeu, Pauleta se jetait pour reprendre un centre fuyant mais Cassard était plus prompt. L'attaquant parisien laissait trainer sa chaussure sur le visage du portier strasbourgeois, ce qui provoquait la colère de Pierre Ducrocq et une échauffourée générale que Monsieur Malige gérait sans sortir de carton. A la 68e, Furlan faisait rentrer Fanchone à la place de Mouloungui pour tenter de profiter des espaces. Mais ce sont les deux remplaçants du PSG qui allaient faire la différence: talonnade de Diané pour Mendy qui débordait côté droit, résiste à son vis-à-vis et adressait un centre en retrait imparable pour Diané qui trompait Cassard de près (1-0, 73e). Le 7e but en L1 pour l'ancien du Racing.

Qautre minutes plus tard, Renteria enchainait parfaitement contrôle-frappe mais Landreau repoussait la tentative du Colombien. Paris s'arc-boutait en défense pour tenir ce mince mais précieux avantage. Jusqu'au bout malgré l'ultime occasion de Diané (tête au dessus). Une victoire importantissime qui redonne des couleurs au PSG, désormais 17e (même si Lens compte un match de plus à jouer, à Saint-Etienne) et qui ne présage rien de bon pour le Racing qui a manqué l'occasion d'enfoncer un rival complètement relancé.


Réactions
Paul Le Guen (entraîneur du Paris SG):"Je suis content parce que c'est une étape réalisée, qui nous permet d'espérer. Mais ce n'était que l'une des finales, il en reste d'autres. Ce n'est que lorsque l'on sera tiré d'affaire qu'on sera soulagé. On est resté consistant, on a gardé notre ligne directrice, même si on commençait à s'impatienter un peu. On a même réussi à accélérer. C'est un match qui va dans le sens de ce que l'on a fait ces dernières semaine, et cela laisse de l'espoir. Maintenant, on a un déplacement difficile à Nancy (dimanche, ndlr). On va bien récupérer pour se présenter face à Nancy le plus frais possible. (serein?) Non, on est à la bagarre avec d'autres équipes, et on le sera presque jusqu'au bout. Cela fait du bien, ça permet d'avoir un peu plus de tranquillité, mais je veux que tout le monde reste sous pression et qu'il n'y ait pas de relâchement. Je crois qu'en 2000, le maintien s'était joué à 43 points, ce pourrait être le cas cette saison. J'ai trouvé le public formidable, très bon jusqu'à la fin."