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L'OM s'arrête là

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Message  Frodon Mer 12 Mar 2008 - 23:15

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Vainqueur 3-1 à l'aller, l'OM a été battu 2-0 au Zenit Saint-Pétersbourg, en 8e de finale retour de la Coupe de l'UEFA.
Les Marseillais ont payé leur manque de précision devant le but et la réduction du score en fin de match d'Arshavin à l'aller. Pogrebnyak, auteur d'un doublé, expédie l'équipe russe en quarts en compagnie du Bayer Leverkusen, pourtant battu 2-3 à Hambourg (1-0 à l'aller). Le Bayern Munich, la Fiorentina, le PSV et Getafe tenteront de suivre.

La bonne volonté ne suffit pas toujours. Comme il y a deux ans, le Zenit Saint-Petersbourg a stoppé la course marseillaise vers les sommets européens. Le dernier représentant tricolore y aura pourtant cru pendant 77 minutes. Le temps que l'OM rate quelques immanquables face à Malafeev, chose que Pogrebnyak ne se permettait pas face à Mandanda. On pouvait s'en douter, mais le constat est plutôt amer au terme des 180 minutes de confrontation: les dix dernières minutes du match aller ont fait la différence dans ce huitième de finale de la Coupe de l'UEFA. Sans ce but d'Arshavin à la 81e, qui profitait du relâchement de la défense et d'un tableau de marque largement favorable aux pensionnaires du Vélodrome (3-0), l'OM aurait sans doute les deux pieds en quarts à cette heure-ci. Histoire de prolonger l'euphorie actuelle du 4e de L1.

Eric Gerets se doutait du piège éventuel, piège que l'OM avait su éviter au tour précédent face au Spartak Moscou (3-0, 0-2). Et il avait pour cela couché sur la feuille de match sa meilleure formation possible. Le retour de Lorik Cana, suspendu à l'aller, était d'ailleurs un atout de poids dans la tactique choisie: aller de l'avant, ne pas reculer pour ne pas s'exposer. Et rapidement, les Olympiens mettaient la pression sur le Zenit. En moins de dix minutes de jeu, Malafeev avait déjà vu par trois fois la balle frôler ses montants sur des têtes de Cana (2e), Taiwo (4e) et Valbuena (7e). Trois occasions phocéennes auxquelles répondait un seul tir de l'inévitable Arshavin (6e). Rapidement, la physionomie du début de rencontre n'était pas sans rappeler celle du match aller. Sur son couloir droit, Mathieu Valbuena semait la panique dans la défense adverse. Arshavin, de l'autre côté, dirigeait l'artillerie à droite comme à gauche. Pas de temps mort ni de round d'observation entre deux équipes à l'affut du moindre ballon, mais bien imprécise devant le but. Comme à l'aller. Et comme au Vélodrome, la bande à Dick Advocaat, une nouvelle fois relégué en tribunes pour cause de suspension, avait opté pour un jeu physique face aux mouvements marseillais.


Cissé rate l'immanquable
Les Russes, plus volontaires et mieux organisés que la semaine passée, poussaient, mais la précision n'était pas au rendez-vous. En deux minutes, ils auraient pu faire basculer la rencontre. Tout d'abord sur un débordement, suivi d'un centre en retrait d'Arshavin qui prenait toute la défense marseillaise en défaut. Mais, seul face au but vide, Zyrianov trouvait le moyen d'expédier la balle en force… au-dessus (28e). Puis Pogrebnyak se ratait de près, malgré une remise de la tête impeccable de Zyrianov (30e). Partie remise pour l'attaquant du Zenit qui, à l'extrême limite du hors-jeu, profitait d'une remise de la tête pour ouvrir la marque (39e, 1-0). Un coup dur pour l'OM qui avait globalement dominé les débats jusque-là. Et Cissé ratait même l'occasion de refroidir le stade Petrovsky dans la foulée en frappant sur Malafeev, au terme d'une contre-attaque (42e). A la pause, rien n'était perdu pour Marseille, mais le danger était plus que présent.

A la reprise, le Zenit haussait le ton pour inscrire rapidement ce précieux but qui le rapprocherait de la qualification. Pris à la gorge, l'OM était bel et bien obligé de reculer, acculé au but de Mandanda, mais pas affolé pour autant. Timoschuk et les siens monopolisaient la balle, sans néanmoins réussir à en faire quelque chose. Mais Marseille n'était guère mieux inspiré. Les 25 premières minutes de la seconde période passée, Niang et Cissé repointaient le bout de leur nez et l'on croyait alors les Olympiens capables de marquer ce but qui les aurait définitivement mis à l'abri. Mais celui-ci ne viendra jamais. La faute à la fatigue sans doute, mais aussi à un Malafeev présent dans les moments chauds. Au contraire, c'est encore Pogrebniak qui concrétisait un mouvement collectif du Zenit et faisait exulter tout un stade (78e, 2-0). Valbuena avait beau répliqué juste après (79e), rien n'y ferait. Pas même les multiples cafouillages dans la surface russe en fin de match et un ballon qui ne trouvait jamais un pied marseillais. Et ce n'est pas le premier changement marseillais à la 89e minute qui y changeait quelque chose.
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